Août 44 à La Haye Descartes
Mon père nous racontait souvent ses anti-exploits de maquisard. J'y reviendrais dans un prochain article.
Dernièrement ma fille m'a fait ressortir les vieilles photos et c'est avec émotion que que j'ai retrouvé 5 clichés.
Le premier est pris de la crosse, vision romantique et pleine de la nostalgie d'avant la guerre. Maman y est debout à coté d'une amie dont je ne me rappelle plus le nom. Le troisième personnage, et le plus important, c'est le barrage. Il est tout a fait conforme à l'image que j'en ai gardé.
Les quatre photos suivantes, sont moins romantiques. Elles ont été prises fin août 44, sûrement après le 25 et elles montrent les stigmates des combats qui ont eu lieu entre les maquisards et une unité allemande dont la légende veut qu'il s'agît de la division SS "Das Reich". c'est sans doute une fanfaronnades ultérieure des maquisards. Il y a eu plus de 100 000 soldats alemands qui sont remontés vers le nord dans cette région et pendant cette période et l'on de connait pas avec certitude ceux qui ont commis le massacre de Maillé. Toujours est il que selon l'expression de mon père: tout le monde avait les chocottes.
le pont
La poire en bouteille, elle a 162 ans
Certains d'entre vous se souviennent peut-être de la poire en bouteille de maman dont voici la photo:
C'est un bel exemplaire de fruit prisonnier.
Cette poire est concervée dans l'alcool, personne n'en n'a bu depuis au moins 40 ans. Je l'ai photographiée à côté d'une grosse boite d'allumettes, pour donner une idée de sa grosseur.
D'après mes souvenirs et par rapport aux recoupements généalogiques que j'ai pu faire,
elle daterait de 1857, la bouteille aurait été mise sur l'arbre par rené Babin pour la naissance du grand père François
auquel il l'aurait léguée...,elle aurait donc 162 ans.
Les Parrot de Saint Astier
Les archives de la commune de Saint Astier ayant quelques lacunes il n'est pas facile de reconstituer la famille Parrot.
Il semblait que tous les Parrot de Saint Astier avaient une seule souche en la personne de Aubin Parrot époux de Jeanne Lavaud. Aucune trace de sa naissance et de son mariage.
Grâce aux généalogies partagées le mystère s'est éclairci. Un Aubin Parrot a épousé Jeanne Lavaud native de Saint Astier, à Saint Médard d'Excideuil le 07 juin 1712.
Cet Aubin serait né dans cette même paroisse dans la nuit du 21 au 22 mai 1695 et il doit son prénom à son parrain Aubin de La Roche Aymont sieur d'Essendiéras.
Un doute subsiste toutefois: D'abord l'âge de cet Aubin lors de son mariage.... 17 ans! Et puis, il y a eu semble-t-il un quiproquo lors du mariage puisque le prêtre mentionne Antoine Parrot puis a rayé ce prénom pour écrire Aubin... Il s'agissait peut-être de son second prénom; mais l'on retrouve un Aubin-Antoine à Saint Médard fils également de Guilhem Parrot et de Louise Merlhot???
Nous nous en tiendrons à ce scénario puisque la filiation est indéniable et l'on peut affirmer que Aubin Parrot et Jeanne Lavaud sont la souche des Parrot de Saint Astier. Je leur connais trois fils: Raymond, Antoine, et Jean. Tous les trois se sont montrés assez prolifiques; j'ai retrouvé 13 petits enfants et 40 arrières petits enfants à l'approche de la révolution.
la lignée est donc la suivante:
Guilhem ca 1658-1723 &1682 Louise Merlhot
- o aubin 1695-1770 &1712 Jeanne Lavaud
- o Raymond ca 1719-1804 & Marie Garreau
- o Sicarie &1772 Jean Dupont
- o Marie ca 1745-1841 &1770 Jean Simon
- o Antoine ca 1750-1828 &1779 Marie Lacombe
- o Antoine 1780-1838 &1799 Anne Rapnouil 1777-1806
- o Antoine 1780-1838 &1810 Marie Dupuy 1789
- o Antoine 1811-1891 & Anne Chérifel
- o Sicaire 1813-1831
- o Jeanne 1815
- o Jeanne 1817-1887 &1841 Jérôme Delors 1815
- o Marie 1819
- o Dominique 1821
- o Antoine 1822-1823
- o Aubin 1823-1825
- o Jeanne 1826
- o Jeanne 1828
- o Marie 1833 &1853 François Labrue
- o Marie 1782
- o Aubin 1784 &1810 Marie Barthoumeyroux 1790
- o Pierre 1786-1843 &1807 Jeanne Reveillas 1778-1837
- o Jeanne 1807-1890 &1831 Bertrand Barthélémy Parrot 1806-1894
- ...
- o Jean 1809-1895 &1831 Léonarde Petit 1808
- o Louise 1837 &1859 Chevalier Maze
- ...
- o Jeanne 1843-1844
- o Jean 1847 &1879 Bernarde Boutareau
- o Louise 1837 &1859 Chevalier Maze
- o Aubin 1811-1884 &1848 Basiline Tatienne 1821
- o Marie 1849-1849
- o Jeanne 1851 &1873 Jean Chausserie
- o Louise 1856
- o Marie 1813-1891 &1833 Antoine Pichardie 1806
- o Léonard 1816-1816
- o Jeanne 1807-1890 &1831 Bertrand Barthélémy Parrot 1806-1894
- o Pierre 1786-1843 &1838 Jeanne Fontas 1797
- o Anne 1788-1871 &1814 Guillaume Rapnouil 1782
- o Marguerite ca 1756-1794 &1779 Jean Doche
- ...
- o Antoine 1758-1826 &1782 Anne Boulangeon 1763-1833
- o Auby 1783-1783
- o Etienne 1784-1786
- o Marie 1786 &1805 Léonard Desfarges ca 1779
- o Marie 1788 &1810 Martial Gasquet 1782
- o Méry 1790-1790
- o Jean 1795
- o Antoine 1796-1854 &1820 Marguerite Rey 1794-1831
- o Sicarie 1824 &1843 Joseph Dénoyer 1816
- o Sicarie 1824 &1879 Etienne Dupont 1816
- o Marie 1826
- o Antoine 1796-1854 &1832 Jeanne Cuménal
- o Marguerite 1832 &1859 Jean Monceau
- o Marie 1836-1893 &1862 Jean Martyr
- o Jean 1839-1839
- o Jean 1798-1858 &1831 Françoise Dieuaide 1811-1846
- o Jean 1833
- o Arnaud 1836 &1859 Marguerite Lacoste 1842
- o Adrien 1863-1863
- o Marguerite 1866-1868
- o Sicaire 1874-1875
- o Catherine 1876-1878
- o Louis 1879-1883
- o Françoise 1839 &1863 Jean Beaudeau 1841
- o Elisabeth 1840 &1870 François Manem 1831
- o Jean 1844
- o Marguerite 1846-1846
- o Jean 1798-1858 &1846 Antoinette Deschamps 1810
- o Marguerite 1852-1852
- o Marie 1801 &1827 Joseph Pradaud
- o Marguerite
- o Albin
- o Aubin 1762-1833 &1793 Elisabeth Peyrouny ca 1768-1844
- o Marie 1794-1865 &1813 Antoine Dieuvaide
- o Marie 1794-1865 &1823 Jean Rapnouil
- o Marie 1796 &1818 Jean Vidal 1795
- o Aubin 1798-1839 &1829 Cécile Allemandou
- o Elisabeth 1830-1836
- o Marie-Thérèse 1835
- o Marie 1803-1874 &1823 Jean Dupuy 1794-/1874
- ...
- o Françoise 1809 &1828 Elie Leymarie ca 1789-1856
- o Martial 1765 &1793 Marguerite Dujarrie
- o Aubin 1794 &1821 Jeanne Courcelle
- o Jean 1796 & Sicarie Tamarelle 1834
- o Martin 1799
- o Marie 1769 &1788 Etienne Dalesme †1807
- ...
- o Antoine ca 1723-1793 & Marie Richard ca 1726-1780
- o Jean 1749-1827 &1811 Marie Verninas 1778-1833
- o Jérôme 1812-1886
- o Aubin 1753-1827 &1781 Jeanne Vedry †1802
- o Antoine 1781-1784
- o Pierre 1783
- o Jean 1785-1845 &1826 Jeanne Teiller
- o jeanne 1828
- o Pétronille 1829-1851 &1848 Jean Dupont
- o Léonard 1788
- o Pierre 1791-1793
- o Jean 1795-1874 &1832 Marie Laporte 1812-1834
- o Jean 1832-
- o jean second 1834-1917 &1868 Magdeleine Berger
- o Marie 1868-1964 &1887 Etienne Ventenat 1863-1949
- ...
- o Marie 1868-1964 &1887 Etienne Ventenat 1863-1949
- o jean second 1834-1917 &1874 Anne Robert 1843-1920
- o Jean-pierre 1875-1954 &1900 Philomène Merlet 1882-
- o gabriel †
- o Fernand 1882-1944 &1909 Ernestine Madier 1889-1976
- o Marcel 1910-1995 &1934 Georgette Albertine Marié 1913-2013
- o René 1924-1998 &1945 Madeleine Babin 1914-1975
- o Michel 1946 &1973 Josette Verdier
- o Veronique 1974 & Jean Wilfrid Martin
- ...
- o Sandrine 1974
- o Veronique 1974 & Jean Wilfrid Martin
- o Alain 1951 &1978 Jocelyne Genillard 1947
- o Estelle 1980 &2006 stéphane Brossaud
- ...
- o Charlotte 1983
- o Estelle 1980 &2006 stéphane Brossaud
- o Michel 1946 &1973 Josette Verdier
- o Jean-pierre 1875-1954 &1900 Philomène Merlet 1882-
- o Jean 1795-1874 &1838 Marie Laporte 1808-1871
- o Aubin 1753-1827 &1809 Jeanne Ronteix 1774-
- o Jean 1756
- o Pierre 1759-1838 &1785 Marie Bonnet
- o Jean 1749-1827 &1811 Marie Verninas 1778-1833
- o Jean ca 1727-1814 &1767 Jacquette Doche
- o Jean 1771-1848 &1803 Marie Boulenzou
- o Jean 1803
- o Bertrand Barthélémy 1806-1894 &1831 Jeanne Parrot 1807-1890
- o Jeanne 1809 &1836 Pierre Manem 1813
- o Marie 1813 &1831 Raymond Lacueille 1808
- o Jean 1771-1848 &1803 Marie Boulenzou
- o Raymond ca 1719-1804 & Marie Garreau
Le mystère Paul Babin (suite et fin)
Tout vient à point à qui sait attendre. Depuis novembre 2011, quand j'ai publié le premier article sur Paul Babin, je savais que tôt ou tard la solution viendrait. Et bien voilà, c'est fait Hervé Babin, un petit fils de Paul m'a contacté juste avant Noël...
Paul était le fils de Pierre Babin petit frère de François Marie; et il est bien le fils de Mélina Scolastique Barraud, mariée à Tours avec Pierre Babin le 02 mai 1892.
Grâce aux indications de François Babin, je peux maintenant affirmer que Paul était le cousin germain de mon grand père Henri Babin, Qu'il est né le 17 avril 1907 au Blanc (36), et qu'il s'est bien marié le 21 septembre 1931 à Deauville avec Yvonne Lainé.
quand j'aurai toutes les dates exactes je publierai l'arbre; en attendant voici une photo des mariés Paul et Yvonne:
Maquis Conty-Freslon 2
Cet article consacré au Maquis Conty-Freslon a suscité nombre de commentaires. je me rends compte qu'il est difficile de désigner sans possibilité de méprise une personne sur une photo. Aussi, je la réédite affectée de N° pour chaque personne figurant sur cette Photo. Il vous sera beaucoup plus simple de désigner un membre. N'hésitez pas à me corriger s'il y a lieu.
Compte tenu des différents commentaires reçus, nous avons:
N° 1: Marcel Dupin dit coin d'os
N°14: Roger Chicoisne
N° 16: William Sableau
N° 18: René Parrot
N° 31: Elie Prouteau dit Pélica
le blog du curé de Brûlon (72)
Etienne Beucher fut curé de Brûlon de 1774 à 1789.
Il est vicaire à Brûlon depuis 1762 Il devient curé le 19 novembre 1774 lors du décès de celui qu'il appelle son bienfaiteur Maître François Martin Bruneau de Richebourg curé de cette paroisse. Cette paroisse de Brûlon doit avoir à cette époque une certaine importance, son titulaire est issu d'une "grande famille" et elle est désservie par au moins un prètre sacriste principal du collège (Jean Louis Ravet) et un vicaire (Etienne Beucher). Il y a sans doute eu une sourde rivalité (au moins) entre ces deux prètres; et c'est Etienne qui remporte la palme en étant désigné comme successeur du curé décédé.
à partir de cette date notre Etienne Beucher, poussé par une irréprescible envie de communiquer et sans doute de témoigner pour la postérité (il l'écrit en 1789) va utiliser la place restant sur le registre pour écrire la petite histoire de sa paroisse et aussi la sienne, et plus, lors d'évènements qui le dépassent et le passionnent. Il ne fait aucun doute que si ce prélat avait vécu en 2014, il aurait tenu un blog de la paroisse de Brûlon.
Il aborde surtout des sujets liés aux conditions météorologiques et aux récoltes et par là aux conditions de vie de ses paroissiens. Pour nous qui ne sommes pas historiens, cela constitue un témoignage peu diffusé, précis et parfois émouvant de la vie des gens du peuple à cette époque.
voici une transcription de l'année 1777:
J'ai respecé l'orthographe et la mise en page pour ceux qui voudraient aller voir l'original.
Remarques pour l’an 1777
Pendant le cours de cette année, on a établi dans cette
paroisse un bureau de charité. Voyant l’abus qui
résultait de laisser courir les pauvres mandier leur vie ; ce
qui les entretenait dans l’oisiveté, leur inspirait de plus en
plus le dégout du travail, et de là fomentait tous les vices.
autre inconvénient, savoir que les plus hardis par leur
opiniâtreté avaient la meilleure part en les aumônes,
pendant que souvent les plus indigents restaient dans les
maisons mourant de faim, retenus ou par timidité ou
par maladie, ou par le grand nombre d’enfants petits,
on a vu que le meilleur moyen était d’un côté d’empêcher
cette vie vagabonde, et de l’autre de proportionner les « aumônes »
aux besoins respectifs. Pour cela on a fait une assemblée
de paroisse dans laquelle il a été décidé qu’on ferait des
reglemens partant qu’il y aurait un tronc à l’entrée de
l’église où metteraient leurs aumônes ceux qui ne voudraient
pas être connus, qu’il y aurait un grenier où l’on déposerait
le grain provenant ou de la charité des fermiers ou de
l’argent du tronc : le tout fermeraient à deux clefs
déposées entre les mains du sieur curé ou du procureur
de fabrique*, ou d’un des administrateurs du bureau
Ledit bureau est composé des sieurs curé
du seigneur, procureur de fabrique, syndic
et des notables tant du bourg que de la paroisse et
en outre d’une dame de charité.
Le dernier Dimanche de chaque mois le sieur curé avertit
le bureau de s’assembler pour faire l’ouverture du tronc
et du grenier afin de régler ce qui sera donné à chaque
maison pauvre suivant le mémoire que l’on a fait desdits
pauvres mémoire ou l’on a la liste des pauvres, le nombre
et l’âge de leurs enfants : cette aumone ce fait tous les
premiers dimanches de chaque mois, excepté les mois d’aoust,
septembre et octobre et quelquefois novembre.
Pendant le courant de chaque mois si quelqu’un se trouve
malade, ses parens viennent trouver le sieur curé trezorier
du bureau qui leur donne une carte pour aller ou chez
le chirurgien chercher les remèdes ou chez la dame de charité
chercher viande, bouillon, vin……. Ou argent
en quantité marquée par la carte , le « dit » chirurgien et la »dite »
dame viennent quand bon leur semble lors de la tenue
du bureau se faire payer ce qu’ils ont fourni.
par ce moyen les pauvres sont assistés en santé et en
maladie, et au lieu d’aller perdre le temps à mandier, ils
travaillent.
Nota 1 que le sieur curé doit de temps en temps dire quelque
chose pour faire voir davantage de cet établissement et engager
les particuliers à fournir selon leur moyen
Nota 2 Qu’au commencement de l’hyver il doit avertir
ceux qui ont de vieilles hardes comme habit, vestes cotillons
chemises et de les luy envoyer pour qu’il les donne selon
le besoin. en touttes choses il doit donner l’exemple.
Nota 3 que l’on a un registre cotté et paraphé du juge
qui renferme et contient l’établissement du bureau.
les articles de réglemens qu’on observe. Comme les pauvres
audacieux, voleurs, impies, fainéans etc n’auront point de
part aux aumones.
Nous avons remarqué que depuis un an qu’on observe ce que dessus
et des autres parts, 45 ou 50 boisseaux de mouture par mois
suffisent pour les pauvres, et qu’en y comprenant les autres
dépenses soit pour le chirurgien, soit pour la dame de charité
il ne faut pas plus de quinze ou dix huit cent livres par an
an pour assister tous les pauvres. à Brulon le froment
vaut 5 (livres tournois)** 10 sols le méteil***, 4 Lt 10sols les autres grains
à proportion. Les pauvres sont contents et bénissent le
Ciel : amen Beucher C de Brulon
Autre remarque
Cette même année a été la plus fertile en toutte sorte de grain
qu’on ait peut-être vû. tous les fermiers (ce qui est rare) se
trouvaient contents. Le printemps et l’été jusqu’à la fin de
juillet ont été ou froids ou pluvieux( depuis environ
quinze ans tous les printemps sont de même ce qu’on
attribue à l’axe du monde qu’on dit incliné plus
qu’auparavent : pour moy j’avoue que je n’encourerais
d’autre cause que la volonté du tout puissant)**** le mois
d’oust a été d’une chaleur et d’une secheresse sans
interruption, l’automne à proportion : depuis le
froid du printemps et d’une partie de l’été a part
cy dessus, les automnes sont charmantes.
Quoyque les greniers soient pleins, cependant
Le grain comme on le voit de l’autre part
N’est pas à bon marché ; ce qui vient tant de
ce que les fermiers ne se pressait point de vendre étant
enrichis depuis dix ans que le grain a été très cher.
Quoyque presque toujours en abondance que de ce que
L’exportation étant permise, les bleds partant en païs
Etranger, les fermes depuis cinq ans ont augmenté
Près des deux tiers. il y a un nombre considérable de
Persones qui en cherchent sans pouvoir trouver : ce qui
Empeche qu’on ne se marie. Actuellement il y a plus
De cinquante jeunes gens en cette paroisse qui ont
L’âge et la volonté de se marier, mais qui en restent
Là ne trouvant pas même de maison où loger.
On n’a presque pas cueilli de vin cette année
Aussi est-il très cher le vin d’anjou vaut 250 Lt
La pipe ; il a été des pommes passablement mais
La normandie est manquée.
Beucher
* La fabrique: conseil de gestion financière de la paroisse
** LT dans le texte
*** Méteil: mélange de seigle et de blé semés et récoltés ensemble
****Ou l'on voit qu'il n'y a pas grand chose de nouveau sous le soleil.
Michel Tanty SDF!!!!
Décidément, je crois bien être issu d'ancêtres qui ne jouissaient pas de la considération de leurs contemporains. Après Catherine Bouchet qui termina ses jours à la prison de Civray, voici Michel Tanty (1768-1815). Ceux qui ont suivi ce blog avec assiduité, savent que ce personnage me pose un problème, en ce sens que je n'ai pas retrouvé son acte de naissance (voir les articles précédents).
Bien décidé à approfondir ma recherche, je suis allé voir du côté des successions et absences... Bien m'en a pris, car je tombe sur ce document explicite:
On remarquera qu'il n'est pas domicilié à La Buxerette comme son fils Léonard décédé l'année suivante. Sur la page suivante, la mention, vivant d'aumônes se passe de commentaire. Pour son fils, il est écrit: "son père n'avait rien d'acquis"
Je ne dispose d'aucun document permettant de pousser plus avant les investigations. toujours est il qu'il n'habitait plus au domicile conjugal. Quel drame se cache derrière cette détresse? (accident? maladie? Ou turpitude???) Nous ne le saurons jamais.
Maquis Conty-Freslon
L'été étant propice aux rangements et classements divers, je retrouve dans les archives une photo prise à Montaigu le 25 octobre 1944.
Sur cette photo figure mon père, René Parrot (2ème rang, cinquième en partant de la droite). Ils sont une dizaine à avoir signé au dos en hommage à leur pote Champiotte.
Parmi eux, Elie Prouteau, qu'il me semble reconnaître au troisième rang, deuxième à partir de la droite.
Si vous reconnaissez quelqu'un n'hésitez pas à me le communiquer.....
Suite aux contacts de Catherine Sableau et de KIKI son cousin, nous pouvons ajouter un nom. Ils ont reconnu leur père et oncle William Sableau. Il est au centre de la photo, c'est le seul qui ait un uniforme, garni de deux ficelles ... Donc Lieutenant, il devait commander ce groupe quelque peu disparate. si vous avez des détails sur sa carrière ou son rôle dans le maquis, merci de me donner ces infos.
Viol au Mesnil en vallée
Une histoire de viol au Mesnil en vallée pendant les guerres de Vendée
Au hasard des recherches, je tombe sur ce document riche d'enseignements
Je vous en livre la transcription:
aujourdhui vingt ventose delan cinquième de la republique a huit heures du matin pardevant moi antoine André guerif adjoint municipal de la commune du mesnil canton de montglonne, departement de maine et loire, nommé le onze thermidor an quatre par le directoire executif pour dresser les actes de naissances mariages et décès des citoyens, est comparu la citoyenne anne chauvreau fille agée de vingt trois ans, Demeurant a la lucassière en cette commune, Laquelle assistée de pierre Boidron sabotier Demeurant en ce bourg Et de françois Branchereau menuisier aussi demaurant dans le bourg du mesnil, a déclaré a moi antoine andré guerif que le dix huit decembre milsept cent quatre vingt quatorze vieux stile, ou vingt huit frimaire de l'an deux de la republique, elle est accouchée D'une fille qu'elle dit provenir Des ouvres D'un soldat De L'armée qui incendia tout ce pays ci Dans le courant du mois de mars precedent, que cette petite fille a eu le nom de Louise, D'après cette declaration que les citoyens pierre Boidron et françois Branchereau ont certifié conforme a la verité, et la représentation qui m'a été faite de l'enfant denommé, j'ai redigé En vertu Des pouvoirs qui me sont delegués le présent acte que pierre boidron a signé avec moi françois Branchereau n'ayant pû ne le sachant faire. fait au mesnil le jour et an que dessus.
l'histoire entre de plein pied dans notre histoire; le citoyen Antoine André Guerif que l'on retrouve fréquemment à cette période était sans doute notaire ou assimilé, il a été nommé pour représenter l'autorité républicaine dans cette région dévastée par la guerre contre les chouans. La pauvre Anne, a sans doute été violée (ce n'est pas précisé, mais à l'époque, c'était sans doute un détail). Il faut noter également la mention "vieux style" le calendrier républicain venait d'être promulgué et le commun des mortels devait avoir du mal à s'y retrouver, pas Antoine André Guerif.
Montglonne désigne Saint Florent le vieil rebaptisé ainsi par la déchristianisation du nom du quartier de la vieille ville.
Catherine Bouchet victime ou coupable???
Catherine Bouchet est l'arrière grand-mère d'Alexandrine Phémoland
Née le 24 janvier 1770 à Champagné le sec (Vienne)
Mariée à François didier dit l'abbé
Décédée le 24 mars 1809 à la prison de Civray (Vienne)
Ce document a titillé ma curiosité, et j'avais imaginé plusieurs scénarios tous plus mélodramatiques les uns que les autres.
J'ai envoyé mes cousins Dagon (jean et michel) en exploration du côté des archives judiciaires de la Vienne. La chance leur a souri, puisque voicila un document très clair:
La vérité semble plus nuancée; si je me souviens que Jean Valjean avait volé un pain Il semblerait au vu de ce document que Catherine Bouchet aurait volé la cape de la boulangère.
Il n'y a pas de relation de son décès dans le dossier; Il ya seulement l'ordonnance de renvoi de son mari devant le tribunal correctionnel daté du 1er avril 1809 et qui mentionne le décès de l'épouse.
Je livrerai la transcription du document dans un prochain message.
Catherine Bouchet victime ou coupable??? (suite)
L'enquête avance.
Grâce à la collaboration éclairée de Bernard Lacotte (généalogiste éminent), des nouveaux éléments viennent de se joindre au dossier.
Récapitulons:
-Le couple Didier est arrêté au mois d'août 1808 sur le signalement du "maire" de Champagné st Hilaire,(09 août 1808) il s'est rendu coupable du vol de la cape d'une boulangère, Mme Lageon. Apparamment, ce couple jouit d'une réputation peu flatteuse si l'on se réfère au document publié dans l'article précédent.
-Catherine Bouchet est vraisemblablement jetée en prison à Civray (le régime de la liberté surveillée n'existait pas);
-celle ci doit être enceinte depuis peu, à moins qu'elle ne soit victime d'un viol puisqu'elle accouche d'un garçon le 06 mars 1809 au N° 1 grand rue du pont neuf qui semble être l'adresse de la prison.
-Elle meurt le 24 mars 1809:
Vous pourrez constater que c'est au N°1 grande rue du pont neuf. Nous n'avons aucune preuve que c'est la prison, Mais il ya des indices concordants: quand la fille de Catherine se marie le 30 octobre 1832 à Vaux, il est clairement fait référence à ce décès et au lieu où il s'est produit.( AD 86, Vaux M 73-74/74).
De plus le 20 mars (vue 79/115) un soldat anglais prisonnier à Civray décède, et ce sont les mêmes personnes JB Moreau et son fils François qui viennent déclarer le décès à la mairie...
-La date de l'accouchement peut laisser planer un doute quant à l'hypothèse du viol, mais une chose est sûr: elle a accouché dans des conditions d'hygiène déplorables qui expliquent peut-être son décès 18 jours plus tard.
L'enquête n'est pas terminée nous ne savons pas ce qu'il est advenu de François Didier dit "l'abbé" judiciairement parlant (il est décédé en 1832 peu de temps avant le mariage de sa fille)
Catherine Bouchet, suite et fin
J'avais, dans deux articles précédents, évoqué le destin tragique de Catherine Bouchet. Celle-ci est morte à la prison de Civray le 24 mars 1809, sans doute à la suite d'un accouchement dans les conditions qu'on imagine. Je terminais sur l'incertitude concernant le sort de son mari, François Didier "dit l'abbé"
Bernard Lacotte, lui aussi descendant de Catherine, vient de conclure les recherches en transcrivant tout le dossier.
Il faut saluer son travail de paléographiste. Je dois avouer que je n'en n'aurais pas été capable. Je vous livre tel quel le fruit de ce travail.
N° 36 DIDIER dit l’abbé
Audience du Tribunal Correctionnel de l’arrondissement de Civray
du 15 avril 1809
tenue par MM Pontenier Girardiere président Mauflatre et Favre juges en presence de M Pressac procureur imperial assistés de Chevallon greffier.
Entre M le procureur impérial près le tribunal poursuivant la vindicte d’un vol d’une cape d’étoffe fait a la foire de Joussé le huit aoust dernier et demandeur dans linteret de la loi d’une part.
Et François DIDIER dit labbé filtoupier (1) demeurant a fougerat commune de Champagné St Hilaire d’autre part.
L’instruction s’est faite a l’audience de ce jour sur le fait de savoir si le dit François DIDIER dit l’abbé en dejeunant sur le champ de foire de Joussé du huit aoust dernier avec feue sa femme a la table d’un cabaretier au bout de laquelle etaient placés les paniers et une cape d’étoffe de la femme LAGEON boulangère pendant son absence a distribuer du pain, ne lui avait pas volé et emporté sa cape.
Sur quoi l’instruction parachevée au desir de l’art 184 du code des délits et des peines et faisant , le tribunal entendu le jugement qui suit :
Oui le prevenu en son interogatoire
Les temoins separement en sa presence sans qu’il ait contre eux formé aucun reproches, savoir
- Rose CHAMBARD femme LAGEON boulangère agée de trente six ans
- Jean LAGEON boulanger agé de quarante deux ans
- Charles BELEBEAU cultivateur agé de cinquante ans
Lecture faite des pieces
Oui ….. le dit prevenu en ses moyens de defense et conclusions tendantes au renvoi de l’action contre lui formée comme n’étant pas l’auteur du vol et sans dépens.
Oui le procureur imperial en ses conclusions dont le resultat a été : qu’entendu qu’il n’est point prouvé que le nommé François DIDIER demeurant a Champagné St Hilaire soit l’auteur ou complice du vol de cape fait a la foire de Joussé du huit aoust dernier.
Nous estimons qu’il y a lieu de renvoyer le dit François DIDIER de l’action contre lui formée.
Considerant qu’il n’existe point dans la declaration des temoins une preuve suffisante que DIDIER fut l’auteur ou complice du vol de la cape dont il s’agit.
Considerant que s’il a consenti que cette cape fu portée par sa femme a son domicile ce n’est que sur la declaration qu’elle lui avait fait et la confiance qu’il avait qu’elle l’avait trouvée mais que sur la reclamation qui lui en fut faite par l’adjoint du maire de Champagné et puis LAGEON et sa femme il leurs en fit aussitôt la remise.
Par ces motifs et considerations le tribunal renvoye le dit François DIDIER dit l’abbé de l’action contre lui formée sans dépens ordonne en consequence qu’il sera relaxé de la maison d’arret et qu’au surplus les deux crochets d’argent déposés en le greffe seront remis a la nommée CHEROU propriétaire d’iceux quoi faisant le greffier dechargé.
Ainsi jugé et prononcé par nous president et juges soussignés a Civray les jours mois et an que dessus.
Signé : Pontenier Girardiere pdt Mauflastre Favre Chevallon
(1) filtoupier: batteur de chanvre. (définition de l'encyclopédie Larousse ed de 1901)
La procédure compte 48 pièces que notre cousin Bernard Lacotte a transcrit dans son intégralité. Je ne suis pas un familier des commissariats, mais ce qui me vient immédiatement à l'esprit est que, des faits similaires, aujourd'hui, n'engendreraient sûrement pas la même procédure; (la plainte de la Lageon serait elle seulement enregistrée?)
Le couple jouissait à Champagné Saint Hilaire d'une réputation peu flatteuse; On lui a reproché en outre le vol de cosses de brandes. Ce simple fait très anodin nous envoie directement dans la vie quotidienne de nos ancêtres. La brande est une bruyère et ses cosses, l'enveloppe du fruit. Quel usage pouvait on en faire, qui justifie qu'on les chapardât, et surtout qu'une plainte soit déposée. La seule chose qui me vient à l'esprit: c'est pour allumer le feu. On est à des années-lumière de notre société consumériste. Chaque objet, chaque végétal était utilisé, et tout était recyclé.
thèse démentie
En recherchant sur généanet, j'ai trouvé François Tanty né le 28 août 1769; celui ci a vécu et a fait souche en Haute Marne comme le prouve son acte de mariage:
Notre belle théorie s'effondre, et Michel Tanty reste un inconnu. Les recherches continuent et j'espère le trouver dans les environs de bellegarde.... à suivre
Chou blanc à Guéret
La lignée Tanty s'arrête malheureusement très tôt en 1768 année de naissance présumée de Michel Tanty père de Léonard Tanty et grand-père de notre Michel Tanty. Ce Michel Tanty me pose un problème car si l'on en croit son acte de décès
il serait donc né vers 1768. Ce n'est pas tout à fait ce que dit son acte de mariage:
En 1790, il est agé d'entour 20 ans, ce qui le ferait naître en 1770, on peut donc dire qu'il est né entre 1768 et 1770. Cet acte est très instructif à un autre titre, il mentionne le tuteur de Michel Tanty: Michel Mayet, celui ci est devenu son tuteur le onze janvier de la même année, soit quinze jours avant le mariage, sans doute pour permettre celui ci. L'acte mentionne en outre que Michel réside à La Busserette depuis son plus jeune âge. Qu'est ce que cela peut bien vouloir dire? Qu'il y a été recueilli après le décès de ses parents? Peut-être, toujours est il que l'on ne retrouve la naissance d'aucun Michel Tanty dans les alentours entre 1765 et 1773. Sauf le 28 août 1769:
Ce n'est pas Michel, mais François qui nait ce 28 août 1769 à Saint Maixant. Mais:
J'avais élaboré une thèse: compte tenu du fait que le deuxième prénom de notre Michel né en 1835 est François, et que dans la famille la tradition de donner aux enfants le prénom de leur grand père avait l'air d'être vivace, Et que, Michel avait peut-être pris le prénom de son tuteur pour lui faire plaisir. Ce François là pourrait bien être notre Michel... Théorie, bien sûr très hasardeuse.
Une seule solution pour la vérifier, faire le voyage à Guéret pour consulter un acte de tutorat passé à Bellegarde le 11 janvier 1790.
Hélas, mille fois hélas, je n'ai pas trouvé la trace de cet acte qui, s'il existe est peut-être à Moulins. Bellegarde à l'époque m'avait l'air d'être dans une situation administrative assez compliquée et la seigneurie dont elle dépendait était située dans l'actuel département de l'Allier. On ne peut donc rien affirmer, Dommage...
J'ai profité de mon voyage en Creuse pour faire un petit pélerinage à La Chaussade ou j'ai pris cettte photo qui résume assez bien le parcours des Tanty dans la région.
Les Tanty
Voici la lignée Tanty
Michel 1768-1815 & Jeanne Jury
- Léonard 1798-1858 &1822 Marie Lebeau 1799-1862
- Michel 1835-1893 &1864 Marie Louise Mauduit 1843-1910
- Marie Louise Léontine 1864-1928 &1890 Louis Branchereau 1863-1925
- ...
- Juliette Eulalie 1867&1897 Jean Baptiste CHILLOU 1869
- ...
- Renée 1874&1895 Joseph Alexandre LUCAS 1872
- ...
- Marie Marguerite 1878-1904 &1898 Ernest Chanteloup 1874
- ...
- Léon 1883 &1912 Marie Renée BOURGUEIL 1890-1981
- Léonard Tanty exerçait le métier de tuillier à La Chaussade dans la creuse. Michel Tanty est né à Bosroger à côté de La Chaussade. Il a émigré à Tournon St Pierre entre 1835 et 1838. Il a continué à exercer le métier de tuillier jusqu'à sa mort en 1858.
- Michel Tanty épouse Marie Louise Mauduit le 1er février 1864 à Bossay sur Claise. Ils ont quatre filles et un garçon Léon (sans doute le prénom de Léonard était passé de mode à la fin du 19ème siècle).
- voici la photo du mariage de Marguerite avec Ernest Chanteloup le 21 novembre 1898
- Marie Louise Mauduit est assise à la gauche de la mariée, entre elles Juliette, son mari Jean Baptiste Chillou, militaire est absent. Assise à la droite du marié Renée et son fils René Lucas; Debout derrière elle, son mari Joseph Lucas. En haut à droite: Louis Branchereau et Léontine Tanty, leurs filles sont en blanc de chaque côté au premier rang (Marie à gauche, Renée à droite) Léon Tanty (15ans) est derrière sa mère.
- Sur cette photo, nous avons les racines des cousins Lucas, Chillou et tanty.
- Marguerite Tanty-Chanteloup, aura une fille: Marie Chanteloup-Chevreau et décédera en 1904 à l'age de 25 ans.
- Marie Louise Léontine 1864-1928 &1890 Louis Branchereau 1863-1925
- Michel 1835-1893 &1864 Marie Louise Mauduit 1843-1910
Le mystère Paul Babin, l'enquête avance
J'ai dans mes archives cette Photo:
Cette photo est sans contest un mariage Babin, on y reconnait François Marie en haut au centre, la grand-mère Mélie au premier rang à droite à côté du petit garçon, et mon grand-père Henri-Jules: le petit garçon assis à gauche. On peut constater un air de famille indéniable entre la mariée et Bernadette Babin la fille de Paul Babin.
Cette photo est signée par un photographe exerçant rue Clocheville. Je n'ai pas retrouvé ce mariage dans les archives de Tours. Je me suis dit que l'évêché pourrait m'indiquer devant quelle èglise cette photo a été prise. Echec total. Je n'ai pas manqué de regarder les églises devant lesquelles je passais, et la semaine dernière, bingo, voici une église qui ressemble fort....
C'est l'église Sainte Julitte à Saint-Cyr sur Loire. Vu l'âge de mon grand-père cette photo date du tout début du 20ème siècle, j'ai pu consulter les tables décennales jusqu'en 1902 et je n'ai rien trouvé.
Il va donc me falloir aller à la mairie de St Cyr, mais ce n'est pas au programme avant la fin de l'année.
Pierre Madier
Pierre Madier est né le 6 septembre 1862 à Voulon dans la vienne
===N_Pierre_Madier===
Comme beaucoup d'hommes à l'époque il passe le conseil de révision, la date n'est pas précisée.
Son livret matricule=== R_mat_P_Madier === est très instructif. Je ne suis pas un spécialiste de l'histoire militaire mais il semble qu'il ait tiré un mauvais numéro (le 12).
Il était maçon avant son incorporation et mesurait 1m65. Il part le 1er décembre 1883 au 134ème régiment d'infanterie. Soldat de 2ème classe, il est promu clairon le 21 août 1884.
Sur sa demande, à une date indéterminée, il est rétrogradé 2ème classe pour profiter d'un congé de soutien de famille (son père est mort en 1871) son congé est maintenu le 25 septembre 1887 jusqu'à son passage dans l'armée de réserve le 1er juillet 1888.. Il a été bien sage puisqu'il obtient un certificat de bonne conduite.
il s'est marié avec Alexandrine Phémoland le 26 septembre 1887; coïncidence??? peut-être pas...
Il s'installe à Château Larcher, au lieu dit: "chez Rouchon" le 22 août 1888. c'est là que naissent ses enfants sauf l'ainée Ernestine (voir l'article) et la dernière Odette qui nait à Anché (37) madier_R_1901
Il s'installe à L'ile Bouchard (37) le 8 avril 1906 puis à anché le 25 août 1907 il est alors patron maçon. l'ainé de ses fils louis-alexandre reprendra l'entreprise à sa mort le 15 août 1924 à sazilly.
united states
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